Nous faisons un sport ou il y a beaucoup d'auto exigence, nous maintenons cette auto exigence quelques années, 2 ans, 5 ans ou plus puis on commence à se demander pourquoi on s impose a soi même autant de discipline d'entraînement, autant d'effort, autant de temps passé dans l'effort loin de la sérénité à être plus cool avec soi même....
Je n'ai jamais eu ton niveau mais je m imposais le sport parfois un peu trop. Trop pour mon corps et trop pour mes émotions. J'ai pu constater que trop de sport ( trop souvent, trop intense) pouvait nuire à mes émotions et me rendre triste, anxieux.
Les 42 ans, l'analyse de ce schéma d'auto exigence, me conduise à envisager le sport plus santé avec quelques séances qui piquent, avec des randonnées en marche à pied qui me donnent de la joie. Par contre être sur le départ d un petit triathlon M regionnal, quel plaisir !! , quel petite adrénaline sympa, même si je met 3 h pour le finir et courir le 10km en 1h, peu importe ....
Voilà je pense que dans le triathlon nous avons beaucoup d'auto exigence et pour ma part, j'interroge et remet juste un peu en question ce schéma de pensée
hmm ca me rappelle des souvenirs. Tant sur l'optimiste de l'épreuve d'effort que l'aquoibonisme sur la compète. Je pense que le moment pivot c'est quand tu sais que quel que soit l'entraînement tu ne pourras plus progresser. Au final, c'est ca qui est cool en compétition: te dire que tu peux faire mieux. Il y des exceptions - Mohammed Yamani à 58 balais fait toujours des marathons mais c'est toute sa vie, il est quasi pro. Dans des vies denses avec un boulot intéressant et en était curieux de beaucoup de choses, comme tu l'es, c'est difficile d'être monomaniaque. Et en vieillissant on prend plus conscience du temps qui passe et de l'importance de son allocation (s'entrainer 15 heures par semaine, pour quoi faire exactement - qu'est ce qu'on pourrait faire de plus en s'entrainant moins, qui aurait plus de valeur, de sens ...) et on commence à séparer sport compétition et sport "bien-être / longévité" - on sait tous les deux que c'est pas la même chose.
Donc ne plus avoir envie d'un truc dont on a eu envie pendant 15 ans c'est perturbant mais c'est normal. Moi j'ai plus envie de jouer de guitare en ce moment ! - mais ca nous force à nous poser la question de pourquoi on fait ça et le plaisir qu'on en tire.
Il vaut mieux ne plus avoir envie de faire de compétition et d'avoir envie de soigner sa longévité plutôt que de vouloir continuer à faire toujours la même chose et se flinguer physiquement.
Donc peut être tu as un coup de mou, après tout du tri on peut en faire longtemps, mon beauf en fait toujours à 67 ans ... mais c'est aussi OK d'avoir envie de faire autre chose si tu sens que tu as fait le tour ... Bises !
Merci pour ton com' Phil ! J'ai l'impression de recalculer 10 ans en arrière quand on commentait nos blogs respectifs, c'est cool !
Tu me connais bien et tu as bien saisi ce qui me tarabuste.
Je suis très étonné que tu n'aies pas envie de guitare, mais comme d'autres potes s'étonnent probablement que je n'aie pas envie de vélo (avec un tout neuf à côté de moi en plus... mais ça c'est aussi un signe d'une tentative fortuite de relance avec un achat plutôt que d'affronter les questions de fond)
Le truc c'est que c'est pas grave de changer ! Mais ca peut être un peu difficile quand une grande partie de ton identité sociale est construire autour d'une activité. Genre quand j'ai décidé de ne plus faire de marathons. Et d'aller faire du CrossFit. Tout mon réseau social non professionnel était autour de la course à pied - même professionnel d'ailleurs. Bon je suis pas mort, et j'ai changé de copains. Je ne pense pas que tu entres dans une phase de dépression profonde, mais juste que le plateau de performance te fait réfléchir. Et tu as plein de portes que tu peux potentiellement ouvrir. Ceci dit je viens de me racheter des pompes :-)
Nous faisons un sport ou il y a beaucoup d'auto exigence, nous maintenons cette auto exigence quelques années, 2 ans, 5 ans ou plus puis on commence à se demander pourquoi on s impose a soi même autant de discipline d'entraînement, autant d'effort, autant de temps passé dans l'effort loin de la sérénité à être plus cool avec soi même....
Je n'ai jamais eu ton niveau mais je m imposais le sport parfois un peu trop. Trop pour mon corps et trop pour mes émotions. J'ai pu constater que trop de sport ( trop souvent, trop intense) pouvait nuire à mes émotions et me rendre triste, anxieux.
Les 42 ans, l'analyse de ce schéma d'auto exigence, me conduise à envisager le sport plus santé avec quelques séances qui piquent, avec des randonnées en marche à pied qui me donnent de la joie. Par contre être sur le départ d un petit triathlon M regionnal, quel plaisir !! , quel petite adrénaline sympa, même si je met 3 h pour le finir et courir le 10km en 1h, peu importe ....
Voilà je pense que dans le triathlon nous avons beaucoup d'auto exigence et pour ma part, j'interroge et remet juste un peu en question ce schéma de pensée
Merci Romain pour ton commentaire.
Je suis bien d’accord avec ton état d’esprit.
Sur le niveau, c’est du fantasme ! Moi je t’ai vu aller très vite et plutôt dans le premier quartile des courses !
J’ai envie de courses plus courtes plus simples avec moins de logistiques et de pression. Je m’aligne sur ta façon de voir.
Il y a plein de facettes au sport et le chronomètre n’en est qu’une... on pourrait refaire sien le slogan Just Do It ahahah ;)
hmm ca me rappelle des souvenirs. Tant sur l'optimiste de l'épreuve d'effort que l'aquoibonisme sur la compète. Je pense que le moment pivot c'est quand tu sais que quel que soit l'entraînement tu ne pourras plus progresser. Au final, c'est ca qui est cool en compétition: te dire que tu peux faire mieux. Il y des exceptions - Mohammed Yamani à 58 balais fait toujours des marathons mais c'est toute sa vie, il est quasi pro. Dans des vies denses avec un boulot intéressant et en était curieux de beaucoup de choses, comme tu l'es, c'est difficile d'être monomaniaque. Et en vieillissant on prend plus conscience du temps qui passe et de l'importance de son allocation (s'entrainer 15 heures par semaine, pour quoi faire exactement - qu'est ce qu'on pourrait faire de plus en s'entrainant moins, qui aurait plus de valeur, de sens ...) et on commence à séparer sport compétition et sport "bien-être / longévité" - on sait tous les deux que c'est pas la même chose.
Donc ne plus avoir envie d'un truc dont on a eu envie pendant 15 ans c'est perturbant mais c'est normal. Moi j'ai plus envie de jouer de guitare en ce moment ! - mais ca nous force à nous poser la question de pourquoi on fait ça et le plaisir qu'on en tire.
Il vaut mieux ne plus avoir envie de faire de compétition et d'avoir envie de soigner sa longévité plutôt que de vouloir continuer à faire toujours la même chose et se flinguer physiquement.
Donc peut être tu as un coup de mou, après tout du tri on peut en faire longtemps, mon beauf en fait toujours à 67 ans ... mais c'est aussi OK d'avoir envie de faire autre chose si tu sens que tu as fait le tour ... Bises !
Merci pour ton com' Phil ! J'ai l'impression de recalculer 10 ans en arrière quand on commentait nos blogs respectifs, c'est cool !
Tu me connais bien et tu as bien saisi ce qui me tarabuste.
Je suis très étonné que tu n'aies pas envie de guitare, mais comme d'autres potes s'étonnent probablement que je n'aie pas envie de vélo (avec un tout neuf à côté de moi en plus... mais ça c'est aussi un signe d'une tentative fortuite de relance avec un achat plutôt que d'affronter les questions de fond)
Le truc c'est que c'est pas grave de changer ! Mais ca peut être un peu difficile quand une grande partie de ton identité sociale est construire autour d'une activité. Genre quand j'ai décidé de ne plus faire de marathons. Et d'aller faire du CrossFit. Tout mon réseau social non professionnel était autour de la course à pied - même professionnel d'ailleurs. Bon je suis pas mort, et j'ai changé de copains. Je ne pense pas que tu entres dans une phase de dépression profonde, mais juste que le plateau de performance te fait réfléchir. Et tu as plein de portes que tu peux potentiellement ouvrir. Ceci dit je viens de me racheter des pompes :-)
Très d’accord avec Lise. On change, on vieillit aussi mais les changements sont bénéfiques !
Je cherche essentiellement le plaisir de rester en forme et de monter aux filles le bon exemple.
Baisser un peu le niveau mais ne pas baiss Les bras!
La bise ;)
Moi je crois en toi et à une remotivation mais peut être en explorant un autre domaine sportif ?
On a tous les coups de mou, des vies chargées , des enfants qui nous prennent du temps . Je crois qu’il est trop tôt pour baisser les bras
Merci pour message Lise, je suis touché que tu sois passée par ici.
c est normal les coups de mou en cette période . 😘
you’ ll be back 🤜
I WANT SOME FUCKIN SUN